A la rentrée 2018, je me suis mis au sport (les miracles arrivent !). Pas n’importe quel sport, en plus.
Imaginez du volley-ball, mais avec un ballon d’1,22 mètres de diamètre, sans filet et avec 3 équipes de 4 jouant en même temps sur un même terrain, terrain qui est carré …
C’est le kin-ball.

Le kin-ball est un sport né au Québec à la fin des années 80 et dont la particularité est l’accent mis sur l’accessibilité de ce sport (mixité possible, multi-niveaux) et sur l’aspect coopératif quasi permanent durant le jeu.

Un bref tour des règles de bases du kin-ball ?
Le but du jeu pour chaque équipe est de servir le ballon à une autre des équipes adverses de manière qu’elle n’arrive pas à l’empêcher de toucher le sol.

Voici le « kit de base » des règles du kin-ball :

  • Un lancer est effectué par une personne de l’équipe. Pour se faire, tous les membres de l’équipe doivent être en contact avec le ballon lors de la frappe. Classiquement, 3 joueur de l’équipe sont en dessous du ballon (ce qu’on appelle « faire une cellule »)et le 4ème frappe,
  • L’équipe doit appeler l’équipe adverse pour qui elle sert le ballon en commençant son appellation par le mot Omnikin (en grec ça veut dire « toujours en mouvement ». C’est également le nom donné au ballon de kin-ball). Exemple : l’équipe noire appelle l’équipe bleue. Une personne de l’équipe noire annoncera donc « Omnikin bleu ! » avant de servir (cf dessins ci-dessous),
  • On appelle obligatoirement en priorité une des deux autres équipes qui a le score le plus fort. S’il y a égalité des deux autres équipes, le choix est libre,
  • La trajectoire du ballon lancé ne doit ni être descendante, ni trop courte. Le ballon doit parcourir au moins une distance d’1,5 fois sa taille depuis le point de lancement (cf dessins ci-dessous),
  • Pour rattraper un lancer, chaque membre de l’équipe appelée peut se servir de tout son corps pour rattraper l’Omnikin. Par exemple, on va pouvoir tacler le ballon par une glissade pour lui éviter de toucher le sol (cf dessins ci-dessous),
  • Un joueur ne peut pas garder le ballon plus de 10 secondes.

Moi qui ne suis pas particulièrement très sportif, ça me donne l’occasion d’approcher d’autres personnes de différents niveaux et pendant des périodes de jeux très appréciables, avec des stratégies tour à tour courtes, globales, denses, instantanées. On bouge dans tous les sens sur un terrain de 20m par 20m. On fait des glissades, on s’accroupit, on court, on lance. Quand notre équipe ne peut être appelée du fait de son score, on peut souffler un peu et on regarde les autres jouer (tout en restant sur le terrain).

C’est un sport super bien pensé, très complet, hyper abordable et vraiment divertissant !
En plus, il y a une grosse baballe géante pour jouer avec, donc ça ne pouvait que me plaire.

(c’est là où je vais le lundi)